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"Euthanasie d’un chien contre l’avis des vétérinaires
Le préfet de l’Eure a ordonné et obtenu l’euthanasie d’un bouvier bernois de 4 ans, le 7 décembre, malgré l’avis contraire du vétérinaire habituel du chien et du confrère désigné par la DSV du département pour réaliser l’évaluation comportementale.
Cette décision fait suite à la morsure accidentelle par le chien d’une fillette de 5 ans, le 22 novembre, alors qu’il accompagnait sa maîtresse à la sortie de l’école de Bourth. La veille de l’accident, le chien avait été castré et l’hypothèse la plus probable relie la morsure à une douleur ressentie par l’animal. D’autre part, il semblerait qu’en fait de morsure, il y ait juste eu un choc entre le chien et la fillette.
Le surlendemain, le maire de la commune a pris un arrêté d’euthanasie à l’encontre du chien qui, auparavant, n’a jamais mordu et vivait sans problème avec les quatre enfants de son foyer.
Le vétérinaire traitant du chien a rédigé un certificat précisant que la castration avait été réalisée pour des raisons de stérilisation uniquement et que l’animal n’avait jamais montré d’agressivité. Le confrère, auteur de l’évaluation comportementale demandée par la DDSV après la morsure, a lui aussi confirmé l’absence de troubles du comportement et la non dangerosité du chien.
Malgré ces avis positifs sur le caractère du chien, le maire l’a fait placer en fourrière, le 26 novembre. Ses propriétaires ont déposé un référé auprès du tribunal administratif de Rouen pour suspendre l’arrêté municipal. Les juges administratifs n’ont pas tenu compte des certificats établis par les deux vétérinaires confirmant l’absence apparente de problème de comportement. Les juges ont, malgré tout, décidé, le 4 décembre, de maintenir la décision d’euthanasie.
Malgré le recours lancé par les propriétaires devant le conseil d’Etat, le chien a été euthanasié, le 7 décembre, suite à la demande réitérée du préfet.
Ses propriétaires organisent une manifestation, le 12 janvier devant la préfecture de l’Eure, à Evreux, et une marche silencieuse, le même jour, à Bourth, en mémoire de leur chien. Ils veulent également alerter les cynophiles sur le durcissement des mesures qui, selon eux, s’orientent vers l’euthanasie systématique en cas de morsure.
Le SNVEL* a pris l’affaire en main et devait adresser, conjointement avec la SPA, un courrier au ministère de l’Intérieur pour dénoncer ce cas et la non prise en compte de l’avis des vétérinaires.
*SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral. "
"Euthanasie d’un chien contre l’avis des vétérinaires
Le préfet de l’Eure a ordonné et obtenu l’euthanasie d’un bouvier bernois de 4 ans, le 7 décembre, malgré l’avis contraire du vétérinaire habituel du chien et du confrère désigné par la DSV du département pour réaliser l’évaluation comportementale.
Cette décision fait suite à la morsure accidentelle par le chien d’une fillette de 5 ans, le 22 novembre, alors qu’il accompagnait sa maîtresse à la sortie de l’école de Bourth. La veille de l’accident, le chien avait été castré et l’hypothèse la plus probable relie la morsure à une douleur ressentie par l’animal. D’autre part, il semblerait qu’en fait de morsure, il y ait juste eu un choc entre le chien et la fillette.
Le surlendemain, le maire de la commune a pris un arrêté d’euthanasie à l’encontre du chien qui, auparavant, n’a jamais mordu et vivait sans problème avec les quatre enfants de son foyer.
Le vétérinaire traitant du chien a rédigé un certificat précisant que la castration avait été réalisée pour des raisons de stérilisation uniquement et que l’animal n’avait jamais montré d’agressivité. Le confrère, auteur de l’évaluation comportementale demandée par la DDSV après la morsure, a lui aussi confirmé l’absence de troubles du comportement et la non dangerosité du chien.
Malgré ces avis positifs sur le caractère du chien, le maire l’a fait placer en fourrière, le 26 novembre. Ses propriétaires ont déposé un référé auprès du tribunal administratif de Rouen pour suspendre l’arrêté municipal. Les juges administratifs n’ont pas tenu compte des certificats établis par les deux vétérinaires confirmant l’absence apparente de problème de comportement. Les juges ont, malgré tout, décidé, le 4 décembre, de maintenir la décision d’euthanasie.
Malgré le recours lancé par les propriétaires devant le conseil d’Etat, le chien a été euthanasié, le 7 décembre, suite à la demande réitérée du préfet.
Ses propriétaires organisent une manifestation, le 12 janvier devant la préfecture de l’Eure, à Evreux, et une marche silencieuse, le même jour, à Bourth, en mémoire de leur chien. Ils veulent également alerter les cynophiles sur le durcissement des mesures qui, selon eux, s’orientent vers l’euthanasie systématique en cas de morsure.
Le SNVEL* a pris l’affaire en main et devait adresser, conjointement avec la SPA, un courrier au ministère de l’Intérieur pour dénoncer ce cas et la non prise en compte de l’avis des vétérinaires.
*SNVEL : Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral. "